À toi, mon premier amour,
Je t'ai aimé. Je t'ai tant aimé. Comme on aime au premier jour du premier amour. Comme on aime quand on est flabergastée de constater qu'on est l'heureuse élue. Ça été court, nous deux. Mais je t'ai porté en moi pendant des années. Y'a fallu que je quitte nos lieux communs pour enfin réussir à adoucir ma peine de toi. Et même après, quand je te croisais au hasard d'une virée dans mon patelin, mes genoux pliaient encore à la vue de tes yeux. Tes beaux yeux noirs... maintenant éteints à jamais. Plus jeune, j'ai tellement souvent souhaité que tu souffres autant que moi, un jour. Et puis là, depuis une semaine, je me sens coupable. Je n'ai jamais voulu que tu aies mal à ce point : je suis désolée de t'en avoir voulu autant. J'espère que tu as trouvé la paix après autant de souffrances, de déchirure et de violence. Je te porterai avec moi jusqu'à mon dernier souffle... Et même si je le dois taire, sache que je t'ai aimé et que je t'aimerai toujours. Bon voyage, mon beau B. xx
*******************************************
À toi, belle M.,
Depuis une semaine, je suis sidérée de constater à quel point nos chemins se sont si peu croisés malgré nos amis en commun depuis toujours. Y'a plusieurs années, quand j'ai su que tu étais en couple avec lui, ça m'a tordu le coeur. Hé! que j'ai maudit, puis ensuite envié votre bonheur. J'aurais voulu être à ta place. J'aurais voulu être celle qu'il convoitait et aimait tant. Même si la vie m'a portée ailleurs, j'ai toujours eu un peu d'amertume face à toi, ton bonheur conjugal et ta vie de famille (qui semblait) si parfaite. Et puis l'envie a cédé le pas à la peine et à l'incrédulité. Je suis sincèrement désolée de t'avoir jalousé et même tenue à l'écart parfois, parce que je voulais pas t'entendre me parler de lui. J'espère que tu pourras réellement protéger tes proches maintenant. Et j'espère surtout que tu puisses enfin être libérée et sereine. Bon voyage, ma belle M. xx
Il existe un paradis quelque part...
23 avril 2019
30 novembre 2017
Les petites morts
Y'en a plein après le départ de l'autre, des petites morts. Des étapes, des pas qui te font traverser les 5 philosophiques étapes du deuil (hashtag sarcasme en criss!).
Ce soir, c'est le changement des draps dans le lit. Ça l'air banal, anodin. À la limite du ridicule. L'impression d'avoir 15 ans et de vivre le premier chagrin d'amour. Tout peut prendre une importance démesurée. De quoi me faire virer folle. Momentanément ou pour quelques heures.
Tourner une autre page. Accepter de perdre ton odeur pour toujours. Même si dès le premier soir de la rupture, l'odeur était déjà dissipée. On ne s'est pas séparées pour rien. Tu dormais si peu souvent chez-moi que c'est pas olfactivement que t'as laissé des traces. Mais ça me vire à l'envers quand même. Ça fait déjà une semaine que je repousse ça. Va bien falloir le faire un jour. Ne serait-ce que pour des raisons d'hygiène, tsé. Ben oui, tu vois... même sous le poids de la peine, la rationalité veille quand même. On ne me refera pas.
Ça fait que c'est ça. C'est comme si je te mettais définitivement à la porte. De la chambre à coucher. De l'appartement. Encore une fois. Estie.
By the way, si quelqu'un met la main sur le docteur Howard Mierzwiak, faites-moi signe. J'ai un contrat pour lui... en l'occurence moi.
Mise à jour : pis c'est au moment où je braillais ma vie en faisant un lit que t'as décidé de prendre de mes nouvelles. Merci pour le timming. Vraiment.
Ce soir, c'est le changement des draps dans le lit. Ça l'air banal, anodin. À la limite du ridicule. L'impression d'avoir 15 ans et de vivre le premier chagrin d'amour. Tout peut prendre une importance démesurée. De quoi me faire virer folle. Momentanément ou pour quelques heures.
Tourner une autre page. Accepter de perdre ton odeur pour toujours. Même si dès le premier soir de la rupture, l'odeur était déjà dissipée. On ne s'est pas séparées pour rien. Tu dormais si peu souvent chez-moi que c'est pas olfactivement que t'as laissé des traces. Mais ça me vire à l'envers quand même. Ça fait déjà une semaine que je repousse ça. Va bien falloir le faire un jour. Ne serait-ce que pour des raisons d'hygiène, tsé. Ben oui, tu vois... même sous le poids de la peine, la rationalité veille quand même. On ne me refera pas.
Ça fait que c'est ça. C'est comme si je te mettais définitivement à la porte. De la chambre à coucher. De l'appartement. Encore une fois. Estie.
By the way, si quelqu'un met la main sur le docteur Howard Mierzwiak, faites-moi signe. J'ai un contrat pour lui... en l'occurence moi.
Mise à jour : pis c'est au moment où je braillais ma vie en faisant un lit que t'as décidé de prendre de mes nouvelles. Merci pour le timming. Vraiment.
24 novembre 2017
Fuir ou mourir
J'ai sauvé ma peau.
J'avais jamais fait ça avant,
laisser quelqu'un. Et je pensais pas qu'on pouvait laisser quelqu'un
qu'on aime profondément, sincèrement.
J'ai cru, du début à la fin,
que j'avais rencontré la bonne personne. La femme de ma vie. Oui, moi,
l'irréductible célibataire endurcie. Dieu que j'y ai cru. Et j'ai tout
fait pour. Jusqu'à me marcher sur le coeur. Jusqu'à
me rendre malade. Physiquement et émotivement.
Puis, j'ai sauvé ma peau.
Si c'était à refaire, je le
referais. Aussi fort. Aussi intensément. Aussi engagée. Mais je
quitterais le navire plus tôt. Bête comme ça.
Parce que je ne pouvais pas
vouloir pour deux. Parce que la vie de couple qu'elle me proposait,
c'était trop peu pour moi. Oui, pour moi l'irréductible célibataire
endurcie. J'en avais assez des miettes. De son besoin
de solitude qui m'a fait me questionner sur mon rôle dans la vie de
l'autre. De ses décrets et de ses désirs, non-négociables, qui
m'excluaient plus souvent qu'à mon tour. Je ne savais plus que faire de
mon désir et mon envie de plus avec elle, qui ne trouvaient
jamais écho dans ses yeux et dans ses gestes.
Alors, j'ai sauvé ma peau.
J'ai quitté une femme
exceptionnelle, malgré toutes mes déceptions et mes convictions. J'ai
compris que je voulais mieux et plus que ça. J'ai compris que je
méritais mieux et plus que ça. J'aurais vendu ma mère pour
qu'elle ait un wake-up call avant que je ne ferme la porte. J'aurais pu
en accepter encore un peu plus, juste pour avoir la chance de me poser
plus souvent, plus longtemps, à ses côtés. Mais ça n'est jamais venu.
J'ai sauvé ma peau.
Je ne pensais pas qu'on pouvait
se désoler autant. Se désoler de constater qu'on avait un bonheur
immense à portée de main. Et qu'elle l'a refusé, sous prétexte qu'elle
ne pouvait pas m'en donner plus. C'est terrible
de laisser quelqu'un qu'on aime. Ça l'est doublement quand l'autre nous
aime aussi. Ça laisse dans la mémoire et le coeur une scène d'une
tristesse sans nom. Une scène et des mots qui, quand j'y repense, me
font pleurer immanquablement. Une scène et des mots
qui, quand j'y repense, me font rager intérieurement. Et l'absence.
"S'habituer" à l'absence de l'autre. Le beau paradoxe ici, puisque je la
trouvais trop absente alors qu'elle était présente dans ma vie. Malgré
l'angoisse et l'anxiété qui s'estompent au fil
des jours, tout d'elle me manque. Sa voix. Ses yeux. Ses mains. Son
amour, même imparfait et au compte-goutte.
Et maintenant que j'ai sauvé ma peau...
Je constate le chemin qu'elle
m'a permis de faire, seule et à ses côtés. Je constate que je me connais
enfin, grâce à elle et grâce à moi. Et, presque honteusement, je
constate que j'ai envie de goûter à nouveau à ce
bonheur. Pas ce soir. Pas maintenant. Mais malgré toute la peine qui me
submerge sans répit, je ne suis pas rassasiée de faire battre mon coeur
pour quelqu'une. J'aurai envie, à nouveau, un jour, de glisser ma main
dans celle d'une autre. À mes conditions,
cette fois-ci.
12 juin 2016
16 mai 2016
Je me souviens
Je ne me souvenais pas que l'autre pouvait nous faire le coeur aussi gros.
En fait, c'est plutôt la (très désagréable) sensation que j'avais oubliée.
Parce qu'après tout, c'est un peu pour ça que je me suis tenue à l'écart si longtemps.
En fait, c'est plutôt la (très désagréable) sensation que j'avais oubliée.
Parce qu'après tout, c'est un peu pour ça que je me suis tenue à l'écart si longtemps.
10 novembre 2015
Le temps (n')arrange (pas) les choses
Je croyais vraiment que le temps t'estomperait.
Que ton souvenir s'affadirait au fil des jours.
Pis non.
T'es encore là.
Sous le spotlight. Dans ma tête.
En permanence, calvaire.
J'exagère à peine, je te jure.
J'ai rêvé à toi la nuit dernière.
J'ai rêvé que tu posais tes lèvres sur les miennes.
De ton plein gré. De ta propre initiative.
Je me suis alors dit : "Je sais que c'est un rêve. Ça doit être pour ça que ce baiser me fait si mal dans le ventre."
Si tu savais le nombre de fois où ça m'a fait monter les larmes aux yeux aujourd'hui.
J'pensais même pas qu'y avait encore une voie en service entre mon coeur pis mes yeux.
Je te lis tous les jours.
Pis je t'écoute aussi.
Parce que j'ai l'immense chance d'entendre ta voix régulièrement.
Juste pour pas oublier comment sonnait mon prénom dans ta bouche.
Pis je cherche une façon intelligente et subtile de te tendre une perche.
Ça vient pas.
Je l'ai pas mon maudit diplôme en pick-up lines pas surfaites.
Tout ce qui me vient à l'esprit est suivi de qualificatifs trop sucrés.
Je persiste à maudire le fait qu'on n'ait aucune personne commune à nos cercles d'amis respectifs.
Pis quand j'ai le coeur trop gonflé de peine, je me console en essayant de me convaincre que t'es probablement pas libre.
Quand Safia chuchote dans mes oreilles
"J’ai cru entendre l’écho
D’un désir d’un peu haut
Tes lèvres rouges de vin
Et moi qui manque ta main"
Je pense à toi. Ostie que je pense à toi. Pis mes yeux s'embuent. Jusqu'à la fin de la toune. Jusqu'à la fin de mes souvenirs de cette soirée-là. Jusqu'à l'angoisse de sentir la fin arriver pis pas être capable de te retenir.
Je la rewinderais la maudite cassette, si je pouvais.
Pour prendre quelques coupes de vin.
Pour trouver le courage de te demander si tu es libre.
Si tu as envie de l'être un peu moins.
Tsé, des questions banales qui me donneraient un peu d'oxygène.
Je croyais vraiment que le temps t'estomperait.
Que ton souvenir s'affadirait au fil des jours.
Pis non.
T'es tellement tout le temps trop là.
T'irradies pis tu t'en crisses d'occuper toute la place. Tout le temps. Dans ma tête.
En permanence, calvaire.
J'exagère à peine, je te jure.
Que ton souvenir s'affadirait au fil des jours.
Pis non.
T'es encore là.
Sous le spotlight. Dans ma tête.
En permanence, calvaire.
J'exagère à peine, je te jure.
J'ai rêvé à toi la nuit dernière.
J'ai rêvé que tu posais tes lèvres sur les miennes.
De ton plein gré. De ta propre initiative.
Je me suis alors dit : "Je sais que c'est un rêve. Ça doit être pour ça que ce baiser me fait si mal dans le ventre."
Si tu savais le nombre de fois où ça m'a fait monter les larmes aux yeux aujourd'hui.
J'pensais même pas qu'y avait encore une voie en service entre mon coeur pis mes yeux.
Je te lis tous les jours.
Pis je t'écoute aussi.
Parce que j'ai l'immense chance d'entendre ta voix régulièrement.
Juste pour pas oublier comment sonnait mon prénom dans ta bouche.
Pis je cherche une façon intelligente et subtile de te tendre une perche.
Ça vient pas.
Je l'ai pas mon maudit diplôme en pick-up lines pas surfaites.
Tout ce qui me vient à l'esprit est suivi de qualificatifs trop sucrés.
Je persiste à maudire le fait qu'on n'ait aucune personne commune à nos cercles d'amis respectifs.
Pis quand j'ai le coeur trop gonflé de peine, je me console en essayant de me convaincre que t'es probablement pas libre.
Quand Safia chuchote dans mes oreilles
"J’ai cru entendre l’écho
D’un désir d’un peu haut
Tes lèvres rouges de vin
Et moi qui manque ta main"
Je pense à toi. Ostie que je pense à toi. Pis mes yeux s'embuent. Jusqu'à la fin de la toune. Jusqu'à la fin de mes souvenirs de cette soirée-là. Jusqu'à l'angoisse de sentir la fin arriver pis pas être capable de te retenir.
Je la rewinderais la maudite cassette, si je pouvais.
Pour prendre quelques coupes de vin.
Pour trouver le courage de te demander si tu es libre.
Si tu as envie de l'être un peu moins.
Tsé, des questions banales qui me donneraient un peu d'oxygène.
Je croyais vraiment que le temps t'estomperait.
Que ton souvenir s'affadirait au fil des jours.
Pis non.
T'es tellement tout le temps trop là.
T'irradies pis tu t'en crisses d'occuper toute la place. Tout le temps. Dans ma tête.
En permanence, calvaire.
J'exagère à peine, je te jure.
13 octobre 2015
Impulsion
Ta présence est parvenue jusqu'à moi comme une impulsion. Un léger signal électronique pour faire sursauter mon coeur. À un clic de t'avoir presque dans ma vie.
Ça fait des semaines que tu squattes mes pensées. 29 jours en fait. Un mois que je pense à toi en continu. Ou presque. J'ai recommencé à marcher en levant les yeux, juste au cas où tu te trouverais sur mon chemin. Pis je ne sais même pas ce que je ferais si je te croisais. Parce que je ne sais même pas si tu te souviens de moi. De mes yeux. De ma bouche. De mon prénom. Te souvenais-tu que c'est mon boulot qui est derrière cette page aimée ce matin? Au fait, comment t'as découvert cette page?
Ça fait des jours que je sens mon sang recommencer à affluer dans mon corps. J'ai presque envie de remiser mon cynisme sur l'amour et la vie en général. T'as pas idée de combien je suis renversée depuis toi. Je me souviens de notre conversation pis j'ai moins envie d'être en blasée tout le temps. C'est-tu l'ado de 15 ans en moi qui a eu l'impression qu'un courant passait vraiment entre nous, ce soir-là? Ou bien c'était pour de vrai dans la vraie vie?
Pis j'ai peur que tu aies tiré des conclusions hâtives (et fausses) ce soir-là. Parce que j'étais avec quelqu'un. Pis que t'as parlé de tête-à-tête rompu en te joignant à nous pour la soirée. J'aurais tellement voulu te crier que tu rompais rien pantoute, que c'était pas une "date". Pourquoi je ne l'ai pas dit, calvaire?! J'ai passé les deux heures suivantes à essayer de trouver un moyen te faire savoir que j'étais seule. Et libre. Pis j'ai rien trouvé qui n'aurait pas eu l'air de flirt évident. Parce que c'est pas dans ma nature ça, de flirter pis de lancer des pick-up lines.
Mais ça fait longtemps en maudit que j'ai pas eu envie de me jeter à l'eau comme présentement. Ton travail me donne l'immense plaisir de te lire plusieurs fois par semaine. Je recommence à m'intéresser à l'actualité à cause de toi, tsé. Je pourrais jouer la groupie finie et t'écrire un courriel pour te féliciter "pour ton beau programme". Ou bien t'écrire via Facebook pour te remercier du "thumbs up" de ce matin. Pis dans un cas comme dans l'autre, je me trouve insignifiante. Pis tsé, j'ai pas envie d'être insignifiante à tes yeux. J'ai pas envie de t'imaginer en train de lever les yeux au ciel en lisant mes mots. J'ai envie de t'éblouir pis que t'aies le goût de me revoir.
Peux-tu, s'il-te-plaît, recroiser ma route aussi fortuitement que la première fois? Que je vois dans tes yeux que tu me reconnais, que tu me salues et que tu m'abordes avec un plaisir réciproque? Je te promets d'être claire dans mes paroles. D'être éloquente dans mon regard.
Je te promets de faire en sorte que l'impulsion envoyée ce matin retourne vers toi. Et je souhaite que ton dedans soit remué aussi fort que le mien ce matin. Depuis 29 jours en fait.
Ça fait des semaines que tu squattes mes pensées. 29 jours en fait. Un mois que je pense à toi en continu. Ou presque. J'ai recommencé à marcher en levant les yeux, juste au cas où tu te trouverais sur mon chemin. Pis je ne sais même pas ce que je ferais si je te croisais. Parce que je ne sais même pas si tu te souviens de moi. De mes yeux. De ma bouche. De mon prénom. Te souvenais-tu que c'est mon boulot qui est derrière cette page aimée ce matin? Au fait, comment t'as découvert cette page?
Ça fait des jours que je sens mon sang recommencer à affluer dans mon corps. J'ai presque envie de remiser mon cynisme sur l'amour et la vie en général. T'as pas idée de combien je suis renversée depuis toi. Je me souviens de notre conversation pis j'ai moins envie d'être en blasée tout le temps. C'est-tu l'ado de 15 ans en moi qui a eu l'impression qu'un courant passait vraiment entre nous, ce soir-là? Ou bien c'était pour de vrai dans la vraie vie?
Pis j'ai peur que tu aies tiré des conclusions hâtives (et fausses) ce soir-là. Parce que j'étais avec quelqu'un. Pis que t'as parlé de tête-à-tête rompu en te joignant à nous pour la soirée. J'aurais tellement voulu te crier que tu rompais rien pantoute, que c'était pas une "date". Pourquoi je ne l'ai pas dit, calvaire?! J'ai passé les deux heures suivantes à essayer de trouver un moyen te faire savoir que j'étais seule. Et libre. Pis j'ai rien trouvé qui n'aurait pas eu l'air de flirt évident. Parce que c'est pas dans ma nature ça, de flirter pis de lancer des pick-up lines.
Mais ça fait longtemps en maudit que j'ai pas eu envie de me jeter à l'eau comme présentement. Ton travail me donne l'immense plaisir de te lire plusieurs fois par semaine. Je recommence à m'intéresser à l'actualité à cause de toi, tsé. Je pourrais jouer la groupie finie et t'écrire un courriel pour te féliciter "pour ton beau programme". Ou bien t'écrire via Facebook pour te remercier du "thumbs up" de ce matin. Pis dans un cas comme dans l'autre, je me trouve insignifiante. Pis tsé, j'ai pas envie d'être insignifiante à tes yeux. J'ai pas envie de t'imaginer en train de lever les yeux au ciel en lisant mes mots. J'ai envie de t'éblouir pis que t'aies le goût de me revoir.
Peux-tu, s'il-te-plaît, recroiser ma route aussi fortuitement que la première fois? Que je vois dans tes yeux que tu me reconnais, que tu me salues et que tu m'abordes avec un plaisir réciproque? Je te promets d'être claire dans mes paroles. D'être éloquente dans mon regard.
Je te promets de faire en sorte que l'impulsion envoyée ce matin retourne vers toi. Et je souhaite que ton dedans soit remué aussi fort que le mien ce matin. Depuis 29 jours en fait.
03 juin 2015
Be careful what you wish for...
Un jour, il faudra que j'admette que la vie est bonne avec moi.
Malgré les jambettes et les uppercuts.
Malgré les détours et les imprévus.
Je suis crissement bien entourée.
J'ai des amis loyaux. Qui me connaissent aussi bien que s'ils m'avaient faite. Et qui savent comment me dire mes 4 vérités sans que j'aie envie de les abattre sur le champ.
Un jour, il faudra que j'admette que la vie est bonne avec moi.
À chaque fois où je lui ai demandé quelque chose, elle me l'a donné. Ou presque.
Pas toujours aussi bien enrubanné que je l'aurais souhaité. Mais c'était là. Sur le pas de ma porte. Y'avait qu'à me pencher pour cueillir le souhait exaucé.
Pis un jour, il faudra que j'admette que j'ai probablement juste peur d'être heureuse. Complètement. Sans tourment. Sans anticipation du pire.
Si seulement ta main pouvait meguérir guider...
Malgré les jambettes et les uppercuts.
Malgré les détours et les imprévus.
Je suis crissement bien entourée.
J'ai des amis loyaux. Qui me connaissent aussi bien que s'ils m'avaient faite. Et qui savent comment me dire mes 4 vérités sans que j'aie envie de les abattre sur le champ.
Un jour, il faudra que j'admette que la vie est bonne avec moi.
À chaque fois où je lui ai demandé quelque chose, elle me l'a donné. Ou presque.
Pas toujours aussi bien enrubanné que je l'aurais souhaité. Mais c'était là. Sur le pas de ma porte. Y'avait qu'à me pencher pour cueillir le souhait exaucé.
Pis un jour, il faudra que j'admette que j'ai probablement juste peur d'être heureuse. Complètement. Sans tourment. Sans anticipation du pire.
Si seulement ta main pouvait me
21 novembre 2013
Fragile équilibre
Tu le savais que ça finirait par arriver. Ta théorie de merde pouvait pas tenir la route jusqu'à ta mort. À moins de décider de crever jeune.
Quelques faits anodins. Enlignés les uns derrière les autres. À une fréquence beaucoup trop rapprochée pour bien gérer le tout. T'as toujours été capable d'assurer. Qu'est-ce qui a fait défaut sur ce coup, hein?!
Des questions beaucoup trop big pour toi. Dans le sens que t'es crissement plus habituée de te questionner, même légèrement. Faque de l'existentiel à l'état pur de même, c'est pas gérable pour toi. C'est v'là 20 ans que ça aurait dû se produire. Pas là.
Tu fous la merde partout où tu passes depuis quelques semaines. T'anticipes chaque rencontre parce que tu as peur que ça tourne au vinaigre. Juste à ça que tu es bonne depuis un bout : saccager. Ou saboter. C'est selon ton état d'esprit quand t'analyses après coup. Pis à l'inverse, t'aurais le goût de tout crisser par-dessus bord. Le bébé avec l'eau du bain. Mais il te reste encore une once de jugement pour te faire savoir que c'est pas le meilleur état d'esprit pour prendre des décisions ces temps-ci.
L'équilibre a cédé le pas au chaos. Mais pas du chaos flamboyant là. Nenon. Du p'tit criss de chaos sournois qui s'insinue dans ta vie. Pis qui fait du ravage lentement, patiemment. Ça fait pas juste éroder ta patience pis tes nerfs. Tu sais pas comment l'arrêter pis c'est presque plus freakant que le chaos lui-même. Parce que tu te dis que personne peut vivre ben longtemps avec le chaos comme coloc. T'en as jamais voulu de coloc en plus. Encore moins un qui se mêle à tes pensées comme celui-là. Tu voudrais ben le crisser dehors mais t'as la désagréable impression qu'astheure qu'il t'a trouvée, il va s'inviter anytime, sans s'annoncer.
Tu te reconnais même plus. Ni dans tes paroles, ni dans tes actes. Pis ça fait juste t'enfoncer un peu plus dans ton questionnement de merde : le sais-tu vraiment qui tu es? Tu pensais pas qu'on pouvait s'user autant avec des questions. T'aurais envie de te crier : "Fais une femme de toi, calvaire". Ok. Mais t'as aucune idée de comment t'y prendre. Même pour ça.
Pour Noël, t'as demandé la paix d'esprit.
Quelques faits anodins. Enlignés les uns derrière les autres. À une fréquence beaucoup trop rapprochée pour bien gérer le tout. T'as toujours été capable d'assurer. Qu'est-ce qui a fait défaut sur ce coup, hein?!
Des questions beaucoup trop big pour toi. Dans le sens que t'es crissement plus habituée de te questionner, même légèrement. Faque de l'existentiel à l'état pur de même, c'est pas gérable pour toi. C'est v'là 20 ans que ça aurait dû se produire. Pas là.
Tu fous la merde partout où tu passes depuis quelques semaines. T'anticipes chaque rencontre parce que tu as peur que ça tourne au vinaigre. Juste à ça que tu es bonne depuis un bout : saccager. Ou saboter. C'est selon ton état d'esprit quand t'analyses après coup. Pis à l'inverse, t'aurais le goût de tout crisser par-dessus bord. Le bébé avec l'eau du bain. Mais il te reste encore une once de jugement pour te faire savoir que c'est pas le meilleur état d'esprit pour prendre des décisions ces temps-ci.
L'équilibre a cédé le pas au chaos. Mais pas du chaos flamboyant là. Nenon. Du p'tit criss de chaos sournois qui s'insinue dans ta vie. Pis qui fait du ravage lentement, patiemment. Ça fait pas juste éroder ta patience pis tes nerfs. Tu sais pas comment l'arrêter pis c'est presque plus freakant que le chaos lui-même. Parce que tu te dis que personne peut vivre ben longtemps avec le chaos comme coloc. T'en as jamais voulu de coloc en plus. Encore moins un qui se mêle à tes pensées comme celui-là. Tu voudrais ben le crisser dehors mais t'as la désagréable impression qu'astheure qu'il t'a trouvée, il va s'inviter anytime, sans s'annoncer.
Tu te reconnais même plus. Ni dans tes paroles, ni dans tes actes. Pis ça fait juste t'enfoncer un peu plus dans ton questionnement de merde : le sais-tu vraiment qui tu es? Tu pensais pas qu'on pouvait s'user autant avec des questions. T'aurais envie de te crier : "Fais une femme de toi, calvaire". Ok. Mais t'as aucune idée de comment t'y prendre. Même pour ça.
Pour Noël, t'as demandé la paix d'esprit.
01 août 2013
Voeu pieux
J'aimerais ça être légère. Pas physiquement là. Mentalement.
Arrêter de m'en faire avec l'hypothétique.
Crisser à la porte la drama queen en moi. Une fois pour toutes.
J'aimerais ça me détricoter. Et me refaire à mon goût.
Sans grand travers. Sans maille échappée ou tricotée trop serrée.
Pas parfaite là. Juste comme il faut, quand il le faut.
Arrêter de m'en faire avec l'hypothétique.
Crisser à la porte la drama queen en moi. Une fois pour toutes.
J'aimerais ça me détricoter. Et me refaire à mon goût.
Sans grand travers. Sans maille échappée ou tricotée trop serrée.
Pas parfaite là. Juste comme il faut, quand il le faut.
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