01 octobre 2007

Et puis...

Parce que tu n'as jamais eu le courage de te mouiller, pour une éventualité ou une autre. Parce que tu n'as jamais eu le courage de ce que je t'inspire, sur une avenue ou une autre.

Et, qu'étonnamment, tu as trouvé l'audace de me réveler ton impair. Et, qu'étonnamment, ça a semblé si simple pour toi de mettre le feu à mon paysage, consciement.

Et dans ce triangle...

Y'a toi, qui clame que c'était sans conséquence. Que c'était l'impulsion du moment. Qui n'a pas la peau marqué d'aucun coup, les siens comme les miens.

Y'a elle, avec son gros bonheur presqu'indécent. Le fameux trio chum-maison-chien. Elle, qui file le parfait amour avec quelqu'un d'autre. Et qui n'avait aucune idée de l'impact que son geste pourrait avoir sur son entourage, même des années plus tard.

Et y'a moi, qui se retrouve les mains vides. Sans toi. Sans aucune possibilité d'effacer cet esquisse si peu nécessaire.

Ton plan initial a échoué. Parce que j'ai le coeur en miettes. Parce que je suis plus désillusionnée qu'avant cet aveu, si la chose est possible.

Et tout ça, sans même que nous nous soyons effleurés. Sans même avoir pu goûter à ce plaisir que je lui jalouse si ardemment...

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