J'émerge lentement. Je retrouve mon souffle doucement.
J'ai pleuré tout ce que j'avais à pleurer. J'ai tempêté contre la vie et ses hasards en coups de poignard. J'ai encore encore un goût amer en bouche quand je m'y attarde le moindrement.
Encore une fois, j'aurai dû renoncer à quelqu'un sans avoir eu à prendre LA décision. Je pourrais dire que d'autres s'en sont chargés pour moi. Eux et l'infime probabilité. Et par ricochet, mon intégrité et mes valeurs.
Et je porte ça en moi. Ce feu éteint, ce bois mort. Je n'ai jamais eu de talent pour faire des deuils. Et celui-là ne fera pas exception aux autres. Bien au contraire.
Ce n'est pas la fin du monde. Seulement la fin d'un monde.
2 commentaires:
Longue et douce colle.
Merci France. C'est vraiment gentil de ta part et je l'apprécie à sa juste valeur...
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