24 juin 2007

Petit trip égocentrique aujourd'hui. Au lieu d'aller profiter du soleil (je récupère à peine de mes brûlures au 12e dégré...), je me suis tappé mes archives. À prime abord, c'est parce que je cherchais un texte... puis finalement j'ai tout relu.

Constat : j'ai déjà été meilleure que ce que je donne depuis un bout de temps.

Au départ, quand j'ai créé ce blogue, je ne savais pas trop les raisons qui me motivaient. Peut-être pour "l'exposure", peut-être pour laisser ma trace, peut-être pour rien aussi. Puis, est venu l'arrivée de lecteurs. Des blogueurs que je lisais passaient chez-moi. Ça challenge ce genre de visites. Ça donne envie d'écrire plus, d'écrire mieux. On aura beau se mettre la tête dans le sable, on aime le feeling que ça fait de se faire "linker". On devient accro des commentaires. On aime ça être lu, point.

Mes textes sont ordinaires depuis environ 6 mois. J'en connais la cause. En a découlé de ça la censure. L'auto-censure. Se mettre à frôler l'écran, juste pour rester en surface, tout en continuant de nourrir les pigeons.

Se taire sur des trucs parce que c'est pas bien de laver son linge sale en famille. Escamotter des réflexions pour pas heurter les susceptibilités de proches. Ravaler ce qui menace d'exploser parce que les conséquences envisagées pourraient être pires. Avoir des envies de pointer du doigt, et se retenir.

L'auto-censure...

Ça fait des "ravages", cette p'tite bête-là. Parce que même "off the record", j'arrive pas à cracher les morceaux qui entravent ma gorge. Je ne me donne même plus la peine de piocher sur un texte pour en venir à être satisfaite du résultat. Parce que les sujets qui me brûlent les doigts, ces temps-ci, sont sensibles. Pas juste pour moi. Pour ceux à qui le chapeau pourrait faire.

Alors je vous entretiens de quotidien. De trucs sans grand intérêt, juste pour que vous perdiez pas l'habitude de faire le détour. C'est nul... Et comme je n'ai pas le talent de certains pour dépeindre la vie quotidienne avec "the magic touch", ben ça donne des textes plates.

Une rélexion s'impose. Ou bien je m'assume totalement ou bien je continue de frôler la surface. Mais dans les deux cas, ce qui primera avant tout, ce sera de retrouver le plaisir d'écrire. Et être un ti-peu "fière" de ce qui constitue ce blogue...

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Assume! Assume! Assume!!!

Dire la vérité!!!!

La vérité va vous libérer!!!

Bunny a dit...

Je suis pour la vérité moi aussi si ça permet de te libérer. Tu n'as pas à être explicite dans tes textes seulement laisser les mots frayer leur chemin sur ton blog.

Bonne journée!