28 mars 2007

Ce soir, en sortant du bureau, j'ai pensé à toi. Et j'ai songé à quel point j'aurais aimé que tu sois tout près. Je t'aurais invité à prendre un verre. Pour planter mes yeux dans les tiens et pouvoir te dire merci. Sincèrement.

Merci pour la distance que tu as su préserver. Pour la barrière que tu as si bien érigée. Merci d'avoir été la tête, l'adulte.

Et puis, pour planter mes yeux dans les tiens et ainsi te prouver que l'étincelle est belle et bien éteinte. Que tu ne risques plus rien. Moi non plus, d'ailleurs. Autrefois, j'aurais eu des papillons tout plein l'estomac. Une grande volière au grand complet pour tourbilloner dans mon ventre. Puis maintenant, plus rien.

Merci d'avoir pris cette décision. Et merci d'avoir tout réamorcé, une fois de plus, hier.

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