Un ilôt de pixels, voilà notre point de rencontre. Un écran et des kilomètres, tel est mon bouclier. Tes lignes s'enchevêtrant aux miennes, et s'amorcerait la fonte de mes glaces.
Le "et si..." quelques fois évoqué, jamais concrétisé. Si seulement c'était la peur d'être déçue, ou de décevoir, qui me freinait. Mais c'est tout l'inverse. C'est la crainte des étincelles, des regards incendiaires. La frousse de devoir porter ta présence, puis ton absence, à tour de rôle, en mon coeur. C'est la crainte d'être contrainte de te dédier chacune de mes pensées. De te devoir les étoiles dans les yeux.
Je regrette presque de t'avoir laissé mettre ton pied dans ma porte. Je regrette presque...
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