27 février 2012

Pitié

Avec l'arrivée de Facebook, c'est beau de voir à quel point tout un chacun est un humain de qualité supérieure.

Quand vous publiez des photos de petits africains qui crèvent de faim vs des célébrités mortes, des faux proverbes prônant le mieux-être ou quand vous faites une critique sociale pour vous "ranger" du côté du bien... 

Quand vous faites tout ça, est-ce que vous vous couchez le soir avec le sentiment du devoir accompli?  Est-ce que, au moment de cliquer sur le bouton "publier", vous avez l'impression d'améliorer le sort de la planète et/ou de la société?

Et quand vous donnez de vos nouvelles via Facebook, vous contribuez à donner bonne conscience aux gens de votre entourage.  Ainsi, ils ne sont pas obligés de se dégager du temps pour vous lâcher un coup de fil ou aller prendre un verre avec vous pour prendre de vos nouvelles.

Allez en paix... petits instruments de bienfaits sociaux.

24 février 2012

Lapidation en vue

Une collègue de travail prenait congé aujourd'hui pour aller au spa.  Avec sa fille de 6 ans.  6 ans.  Ostie.

Première question : Pourquoi?

T'as pas d'amis (adultes!) pour t'accompagner dans ce genre de sorties?  Tu es de celles qui se sont fait faire des petits pour être amis avec leurs enfants, avec un minimum de rapport d'autorité?.  Tu trouves ça relaxant d'aller au spa avec ton kid?  Tu as à ce point des sous que tu t'es dit "au diable la dépense"?  Tu n'es pas capable d'attendre encore 8-10 ans pour ce genre de sorties qui te donnera l'impression d'établir une véritable relation mère-fille?

Deuxième question : Pourquoi, christ?

Pourquoi tu traînes un enfant dans un centre où les gens vont relaxer et prendre un break de leur propre progéniture?  Tu es de celles qui croient que leurs enfants, ce n'est pas pareil... ils sont sortables?  Pas dans un centre de spa, ostie.  Est-ce que je vais devoir commencer à me magasiner un centre de santé "no kids"!

Quand est-ce qu'on a décidé que, socialement, les enfants étaient admis partout, sans égard à l'endroit et/ou la vocation de l'activité?  Quand est-ce que de critiquer ce genre de comportement est devenu condamnable?

6 ans.  Au spa.  Ostie.

22 février 2012

Guerre des nerfs

J'ai toujours détesté le flou.
Je n'ai pas jamais eu la patience d'attendre.

Vos stratégies quelconques m'exaspèrent. 
Vous mettez les points sur les "i" et vous annoncez clairement vos couleurs.

Sinon, je suis déjà ailleurs.

Tant pis pour vous.

15 février 2012

Last call

J'aurais vendu ma mère pour revenir sur mes paroles et aller prendre un verre avec toi.

Ce n'est même pas de l'orgueuil.  C'est de la préservation.  De la survivance.

Je déteste quand tes yeux se plantent dans les miens.  Je déteste te mentir.

De la fuite.  Ceci explique cela.

14 février 2012

Soulagement avec un grand S

Ce n'est pas cancéreux.  Je vais bien.  Je n'aurai pas à me ranger du côté des statistiques (du moins, pas maintenant).

Le grand soulagement au verdict du médecin.  Mes yeux se sont emplis d'eau à ma sortie de l'hôpital, à la première bouffée d'air.

Je vais bien.  Je n'ai pas le cancer.  C'est mon mantra depuis une heure.  Et j'ai des nuages à mes semelles (dixit Cabrel).

S'attendre au pire pour conjurer le sort...?!

Le jour de la Saint-Valentin me semble un bon jour pour passer des examens de dépistage d'un possible cancer.  Ce sera facile de se souvenir de la date.

Je n'ai jamais autant souhaité être Drama Queen qu'aujourd'hui.

08 février 2012

Last time

Peut-être parce que ce sera la dernière fois demain.
Peut-être parce que je nie la déception qui m'habite depuis que j'aperçois la fin de la route.
Peut-être parce que j'ai l'impression d'être un rat de cale qui quitte le navire.
Peut-être parce que j'aurais tant aimé apporter plus, aider plus, inciter plus... sans succès.

Peut-être parce que mon coeur n'est pas si d'accord que ça avec ma tête.

Demain sera la dernière fois et je n'arrive pas à m'en réjouir.

Ostie que je ne suis une éternelle insatisfaite.

07 février 2012

Merci

Quand on pense avoir fait une énorme bêtise, il n'y a rien comme de se faire dire "Merci d'être ce que tu es."

Ça dénoue n'importe quel noeud dans l'estomac.  Encore plus quand c'est notre mère qui nous dit ces mots.

03 février 2012

Surexploitation du thème

Vient un moment dans la vie où on se dit que des photos de famille où tout le monde est en jeans et t-shirt blanc... on n'en peut plus.

Le "wow" devient "cheap", à force de.

 

Touristes

Je vous déteste quand vous prenez ma ville en otage et que d'aller dîner au restaurant, un jour de semaine, prend des airs d'apocalypse à cause de vous.

02 février 2012

Ma part d'ombre

Délaisser un pour s'occuper de l'autre.

Je retrouve ma place doucement.  Et j'apprécie l'ombre que cette place me procure.  

C'est ce qui me manquait le plus finalement.  L'ombre.

01 février 2012