Si seulement on pouvait se lobotomiser soi-même, juste pour pouvoir enlever les bouts qui nous plaisent pas dans notre tête, ça serait vraiment génial.
C'est là qu'on se rend compte que lorsqu'on est un bout de temps sans faire quelque chose, on perd le tour... dans mon cas, c'est la gestion des émotions et des sentiments qui me donnent du fil à retordre.
On l'a fait où, l'incision?
26 mai 2009
21 mai 2009
Nommer l'innommable
Je t'en veux. Je t'en veux pour des tas de raisons, bonnes et moins bonnes.
Je t'en veux d'avoir posé ce geste-là. D'avoir flirter avec ces bouteilles et d'avoir voulu en finir, une fois pour toute. J'en veux à toi et ton damné mutisme qui t'empoisonne la vie plus que tu ne le crois. Parler, ça n'a jamais tué personne. L'inverse, si. Tu en es la preuve. Ou plutôt, tu aurais pu en être la preuve.
Je t'en veux de m'avoir caché son existence. Parce que ce n'était pas le marché qu'on avait passé tous les deux. Parce que de tous ceux qui partagent ma vie et ont le même statut que toi, tu es probablement le seul avec qui je ne pourrais pas accepter la multiplication des corps. En pleine connaissance de cause. Ça, c'est la réalité qui m'a frappé en pleine gueule ce soir. J'ai encore tes paroles qui résonnent dans ma tête comme le supplice de l'ennemi : "Je dormais avec elle à tous les soirs"...
Et si j'étais vraiment honnête avec moi-même, je te dirais que je t'en veux d'avoir fait ça pour elle. Et pas pour une autre. Je la plains, celle-là, qui devra porter le poids de ton geste sur sa conscience à elle. Mais d'un autre côté, je tente furieusement de me convaincre que ce n'est pas la plus belle preuve d'amour que tu pouvais lui faire. Alors, pourquoi je l'envie quand même un peu...?
Je t'en veux de ne pas m'avoir fait assez confiance pour me faire part de tes tourments. Mais avec cette nouvelle carte en main, je peux comprendre que tu n'étais pas à l'aise. Dans ma belle naïveté, je pensais que j'aurais pu te servir de rempart. Je t'en veux de ne pas m'avoir clairement exprimé le désir que tu avais qu'on se voit ce week-end quand tu m'as lâché un coup de fil. Juste pour se parler. Pas pour emmêler les draps, comme à l'habitude.
Mais il n'y a pas qu'à toi que j'en veux. Je m'en veux à moi-même aussi. De l'accueil que j'ai réservé à ton coup de fil. De ne pas avoir pris au sérieux la détresse de ton message sur MSN. De t'avoir surestimé, toi et ta force, et ta capacité à rebondir.
Je m'en veux d'être si déboussolée ce soir. De t'avoir dit ma vulnérabilité tout à l'heure. Je m'en veux de te vouloir exclusivement mais pas sérieusement. Je m'en veux de cette réaction d'enfant gâtée qui me fait horreur.
Et je nous en veux d'être si mésadaptés l'un face à l'autre. Deux entités qui se (ré)confortent dans une relation pas si simple que ça, au final. Et qui n'ont jamais été dans le même mood au même moment. Les déclarations trop tôt, ou trop tard. Les mêmes envies toujours décalées sur l'échelle du temps de nos vies.
J'ai beau me faire violence ce soir... je me rends compte que mon armure n'est pas aussi solide que je le pensais. Et c'est ça qui m'enrage le plus je crois...
Je t'en veux d'avoir posé ce geste-là. D'avoir flirter avec ces bouteilles et d'avoir voulu en finir, une fois pour toute. J'en veux à toi et ton damné mutisme qui t'empoisonne la vie plus que tu ne le crois. Parler, ça n'a jamais tué personne. L'inverse, si. Tu en es la preuve. Ou plutôt, tu aurais pu en être la preuve.
Je t'en veux de m'avoir caché son existence. Parce que ce n'était pas le marché qu'on avait passé tous les deux. Parce que de tous ceux qui partagent ma vie et ont le même statut que toi, tu es probablement le seul avec qui je ne pourrais pas accepter la multiplication des corps. En pleine connaissance de cause. Ça, c'est la réalité qui m'a frappé en pleine gueule ce soir. J'ai encore tes paroles qui résonnent dans ma tête comme le supplice de l'ennemi : "Je dormais avec elle à tous les soirs"...
Et si j'étais vraiment honnête avec moi-même, je te dirais que je t'en veux d'avoir fait ça pour elle. Et pas pour une autre. Je la plains, celle-là, qui devra porter le poids de ton geste sur sa conscience à elle. Mais d'un autre côté, je tente furieusement de me convaincre que ce n'est pas la plus belle preuve d'amour que tu pouvais lui faire. Alors, pourquoi je l'envie quand même un peu...?
Je t'en veux de ne pas m'avoir fait assez confiance pour me faire part de tes tourments. Mais avec cette nouvelle carte en main, je peux comprendre que tu n'étais pas à l'aise. Dans ma belle naïveté, je pensais que j'aurais pu te servir de rempart. Je t'en veux de ne pas m'avoir clairement exprimé le désir que tu avais qu'on se voit ce week-end quand tu m'as lâché un coup de fil. Juste pour se parler. Pas pour emmêler les draps, comme à l'habitude.
Mais il n'y a pas qu'à toi que j'en veux. Je m'en veux à moi-même aussi. De l'accueil que j'ai réservé à ton coup de fil. De ne pas avoir pris au sérieux la détresse de ton message sur MSN. De t'avoir surestimé, toi et ta force, et ta capacité à rebondir.
Je m'en veux d'être si déboussolée ce soir. De t'avoir dit ma vulnérabilité tout à l'heure. Je m'en veux de te vouloir exclusivement mais pas sérieusement. Je m'en veux de cette réaction d'enfant gâtée qui me fait horreur.
Et je nous en veux d'être si mésadaptés l'un face à l'autre. Deux entités qui se (ré)confortent dans une relation pas si simple que ça, au final. Et qui n'ont jamais été dans le même mood au même moment. Les déclarations trop tôt, ou trop tard. Les mêmes envies toujours décalées sur l'échelle du temps de nos vies.
J'ai beau me faire violence ce soir... je me rends compte que mon armure n'est pas aussi solide que je le pensais. Et c'est ça qui m'enrage le plus je crois...
02 mai 2009
La faculté d'adaptation
Le plus difficile, c'est d'enfreindre une règle pour la première fois. Ou de commettre un péché pour la première fois.
Après ça, on ne s'enfarge plus dans les fleurs du tapis. Ce qui nous avait causé des tourments et de l'insomnie ne nous effleure même pas l'esprit quand l'occasion se présente à nouveau.
Ça y est, c'est maintenant officiel...
Je n'ai plus aucune morale. Et, étonnament, je vis très bien avec tout ça!
Après ça, on ne s'enfarge plus dans les fleurs du tapis. Ce qui nous avait causé des tourments et de l'insomnie ne nous effleure même pas l'esprit quand l'occasion se présente à nouveau.
Ça y est, c'est maintenant officiel...
Je n'ai plus aucune morale. Et, étonnament, je vis très bien avec tout ça!
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